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Atreya Halderach, confectionneuse sur le retour (Payne Sciarri)

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Atreya Halderach, confectionneuse sur le retour (Payne Sciarri) Empty Atreya Halderach, confectionneuse sur le retour (Payne Sciarri)

Message par Payne Sciarri Jeu 25 Sep 2014 - 22:01

Nom du compte SL : Payne Sciarri.

Nom du personnage : Atreya Halderach de Landsraad.

Race : Faune.

Lieu de naissance : La cité-capitale de Fraewall, sur un plan différent.

Âge : 24 ans.

Concept / Spécificités : Ancienne actrice et chanteuse dans une troupe itinérante, elle est devenue confectionneuse de vêtements et de bijoux. Bien qu’elle soit principalement spécialisée dans la magie d’illusions, elle apprend désormais la magie de transmutation.

Alignement : Chaotique neutre.

Autres informations : Bien qu'elle soit pacifiste, Atreya à quelques notions d'archères, mais c'est avant tout - et à la grande surprise de certaines personnes - une excellente spadassin.

Payne Sciarri

Messages : 3
Date d'inscription : 25/09/2014

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Atreya Halderach, confectionneuse sur le retour (Payne Sciarri) Empty Re: Atreya Halderach, confectionneuse sur le retour (Payne Sciarri)

Message par Payne Sciarri Dim 28 Sep 2014 - 21:36

Background :

« La tranquillité et la quiétude sont les pires ennemis des faibles. »

C’était une phrase dure, une phrase "choc". Dès son enfance, dès qu’elle avait posé ses yeux et su lire la maxime de son père, la jeune faune avait été surprise par la violence de ces propos. Elle n’avait aucune raison de craindre quoi que ce soit, et puis ce n’était pas une faible. Qu’est ce qu’il y avait du mal à vivre dans le calme le plus complet ? Dans un bonheur paisible ?

Il fallait bien avouer que la vie était encore paisible, à cette époque-là.

Quelque part, sur un autre plan, existe une ville splendide portant le nom de Fraewall. Des villes de cette envergure, il en existe d’autres, mais Fraewall avait la capacité d’impressionner et enchanter chaque visiteur. Ce qu'elle est devenue aujourd'hui, Atreya ne pourrait pas vous en dire plus, mais elle n'est sans doute plus la cité qui la rendait si fière d'y être née. C’était une ville très étendue, sur plusieurs niveaux et faites de couleurs, d’odeurs et de textures délicates. On y trouvait des fleurs exotiques, une nourriture riche et aux saveurs extraordinaires. Chaque jours, des bateaux de provenances diverses venaient y livrer des cargaisons tellement splendides, que le port était une attraction en soit. Cette citée, devenue capitale d’un puissant empire, avait d’ailleurs une longue histoire maritime : Fraewall était à l’origine le nom du premier navire à avoir débarqué des colons sur ces terres, près de sept-cent ans auparavant.

Bien que ce soit une ville cosmopolite, les différentes races n’en étaient pas moins parquées dans différents quartiers.  Ce n’était pas réellement une obligation mais une tradition : les premiers habitants de chaque communauté s'étaient installés dans différents secteurs, la ville avait grandie avec eux, tout simplement.

Et les faunes dans tout cela ? Il y avait maintenant près de deux cent cinquante ans que les faunes avaient quittés leurs sous-bois et forêts pour s’installer à Fraewall. Majorité d’entre eux étaient rapidement devenus des amuseurs publiques, musiciens, chanteurs et joueurs de pantomimes en tout genre, errant de villes en villes dans des troupes nomades. Une petite minorité avaient préférés s’établir définitivement dans les villes pour gagner leurs vies grâces à l’artisanat. Ils étaient aussi bien tanneurs, teinturiers ou marchands de tissus. La qualité du travail des faunes étaient reconnue, mais ils étaient souvent contraints à des travaux de sous-traitants, car si les faunes de Fraewall étaient de simples artisans et marchands pacifistes, ce n’était pas le cas de tous..

Un état, un empire avec une politique colonialiste dont le but louable serait d’apporter le progrès par la force, s’attire forcément les foudres de ceux qui ne veulent pas voir changer leur habitat et se faire voler en partie leurs identités. Fraewall, telle une Rome outrageusement avare, ne reculait devant rien pour récupérer des territoires et les ajouter, de grès ou de force, à l’empire.  

Les faunes n’étaient pas devenus des artisans surdoués du jour au lendemain, s’ils étaient tant capables de transformer le moindre caillou en une délicate pièce d’orfèvrerie, c’était que leur forêt, Landsraad, regorgeait de mines naturelles de pierres précieuses et semi-précieuses. Ces puits à merveilles, elles étaient évidemment une source d’intérêt pour l’empire qui, lorsque ses autorités en prirent connaissances, décrétèrent que la forêt gigantesque est à présent une propriété de Fraewall. Désormais acceptés comme citoyens à part entière, nombreux furent ceux que la nouvelle ne gênait pas. Mais une minorité résistait encore avec acharnement à cette invasion.
300 ans après, ces séparatistes ne reculaient devant rien pour libérer leurs terres, allant même jusqu'à des actions d’une violence inouïes pour des faunes. Cet amalgame qui se faisait dans la tête des autres races, en plus des nombreuses troupes de théâtres ambulantes qui causaient parfois des désordres, laissaient entendre que les faunes – bien qu’assimilés – étaient des fauteurs de troubles auquel on ne pouvait accorder que peu de confiances.

Une minorité qui brisait les efforts d’une majorité pacifiste. Malgré cela, les tensions n’étaient pas assez fortes pour que des actions se fassent contre la communauté citadine, il en ressortait juste une forme de racisme sous-entendu. Pas de quoi briser les rêves de certains d’entre eux, dont Atreya.

La famille ou plutôt le clan Halderach possédait deux grandes maisons dans le quartier des sabots de Fraewall. Les maisons à colombages penchaient comme des bâtiments ivres et semblaient se renfermer vers ceux qui marchaient dans ces rues paisibles. Les soucis politiques avaient toujours l’air d’être loin d’eux. Enfant joyeuse, Atreya s’était très tôt détachée du travail de ses parents – son père était un tailleur talentueux et modeste, sa mère une bijoutière – pour espérer devenir actrice. Plus jeune, la petite faune avait passée des années sur les routes, accompagnée par ses oncles et ses cousins, à aller de ville en ville. Comme de nombreux faunes vivant de ce métier, elle avait appris l’art des illusions qui animaient les spectacles mais il lui était strictement interdit de poser le pied sur scène. Hormis les chanteuses et danseuses qui occupaient les chœurs ou les entr’actes, les femmes n’avaient pas le droit de jouer.

Jusqu’à ses dix ans, Atreya avait été contrainte de contribuer au spectacle depuis les coulisses des théâtres montés la journée même, à rapiécer des costumes ou les améliorer. Dans la couture, elle avait su trouver un dérivatif à ses frustrations créatives. A douze ans, un arrêté impérial permis enfin aux femmes de jouer – bien que tout un parti conservateur désapprouva la démarche. Pour l’adolescente qu’elle était, les répercussions politiques d’une telle décision ne l’intéressaient guère et pour les trois années suivantes, seule fille de la troupe à s’être jamais intéressée à l’art de la pantomime, elle put enfin réaliser son rêve. Les costumes splendides qu’elle s’était confectionnée lui permirent même de se créer une petite réputation et même un début de gloire en province : A quinze ans, bien que ses parents désapprouvaient son choix, elle pouvait se vanter de se faire lever des villages entier pour applaudir ses prestations.

Alors que tout se déroulait comme dans ses plans et qu’elle prévoyait même ses futures noces – les faunes se mariant dès l’âge de quatorze ans pour les filles et seize pour les garçons – les choses se dégradaient peu à peu sur le plan politique. De nombreuses épidémies s’abattaient sur l’empire, causant des milliers de morts suites à des souffrances au-delà de l’imaginaire. Bien qu’elle n’ait jamais pu atteindre les portes de la capitale, les répercutions furent terribles : Parce qu’il fallait bien trouver un bouc émissaire et qu’on soupçonnait que ce fléau soit le résultat d’une quelconque perfidie des faunes séparatistes (mais en étaient-ils seulement capable ?) les troupes furent interdites aussi bien en province que dans la capitale et les faunes encore plus enfermés dans leurs ghetto-quartiers.

Cette crise politique eurent deux conséquences : tandis qu’une partie de la communauté décida de tout quitter pour retourner vivre en forêt – alors que certains d’entre eux avaient toujours été des citadins- et contester ce traitement injuste, l’autre partie se détacha complètement de leurs origines pour ne pas paraître plus soupçonneux auprès de leur nation d’adoption. Quelques-uns de ces cousins et de ses oncles prirent la décision de retourner dans la forêt, eux qui ne l’avaient jamais vraiment connu. C’était une façon de contester comme une autre.. Pour Atreya, ce fut la fin du rêve.

Sans emplois, sans d’autre perspective d’avenir que de suivre la voie familiale, elle épousa un jeune faune travailleur de métal dénommé Kaldwin – un lointain cousin -et s’installa dans une petite maison à deux niveaux en face de chez ses parents. Pendant de long mois, la jeune fille resta cloîtrée chez elle, pendant que son jeune mari travaillait en dessous dans son atelier/boutique. Ce n’est qu’après cette période de dépression que de nouvelles idées lui vinrent. Pour gagner sa vie, elle commença à confectionner des vêtements pour les habitants du quartier. Les années qu’elle avait passée dans les coulisses à créer des tenues pour les personnages qu’elles ne pourraient plus jamais jouer se révélaient utile à présent.

Très vite, sa réputation grâce à sa créativité et à la qualité de son travail dépassa le quartier des sabots pour lui apporter des clients de races différentes. La mode à Fraewall était aussi diverse que les produits qu’on pouvait y trouver : les perruques de couleurs et les vêtements flamboyants étaient légions. On y portait aussi bien des chaussures à rubans que des crânes de lapins peints en guise d’épaulettes.

L’importance qu’elle prenait permis à Atreya de se plonger dans une nouvelle passion, même si la perte de son rêve d’enfance restait pour elle une blessure ouverte, atténuée, mais toujours ouverte. Les soucis politiques, les troubles à l’extérieur, rien de tout cela ne l’intéressait. A l’âge de vingt ans, son succès lui permis enfin de quitter sa maison à deux niveaux du quartier des sabots pour une jolie demeure dans un des quartiers cosmopolites du centre-ville. Là-bas, elle put y créer un véritable atelier, en combinant les différents talents de sa famille et les pièces d’orfèvreries créer par son mari. Quatre mois avant d’arriver aux Monts Brumeux, la jeune faune reçut alors sa plus grande commande : Une tenue pour le défilé des ambassadeurs au palais impérial. Ce fut son plus grand succès jusqu’à présent : son nom ou plutôt celui de sa maison était sur toutes les lèvres, malgré sa race, malgré les préjugés, elle était promise à un avenir grandiose.
Un bonheur ne venant pas seul, la même année, Atreya donna naissance à son premier enfant, un vigoureux petit garçon portant le nom de Dunwall.

J’aimerai vous dire qu’Atreya est devenue une grande dame. Que sa famille est désormais riche et qu’elle peut profiter de jours heureux dans sa splendide maison de la rue des fontaines avec son mari et leur fils. Mais je pense que vous avez compris qu’il n’en est rien.

« La tranquillité et la quiétude sont les pires ennemis des faibles. »

Le père d’Atreya avait déjà connu les périodes de troubles. Il avait toujours craint les autres, craint la peur elle-même des autres. Tout ce qui est différent inquiète, tout ce qui est différent rend suspicieux et dans le bonheur, dans la quiétude, celui sur ses gardes en oublie d’être vigilant. Il oublie d’avoir peur.

Deux mois après le bal des ambassadeurs, la haine se déchaina sur les faunes. Une nouvelle épidémie s’était déclenchée mais cette fois-ci la mort ne s’acharnait pas sur quelques pauvres paysans à des lieux de là. La mort était dans la rue, elle était chez les voisins, elle pourrissait dans des quartiers. Elle tuait des nouveaux nés dans leurs berceaux, des vieillards dans leurs fauteuils et de beaux jeunes hommes bien portants au milieu de la rue. Ce n’était pas le nom d’une simple confectionneuse qui était sur les lèvres : c’était la peur de la mort.

Pour rassurer une population mortifiée, on mit en quarantaine des quartiers entiers, laissant crever derrière eux ceux que la peste n’avait pas encore attrapés. On enfermait des vivants avec des malades. Dans les premières jours, la « maladie » qui tuait en trois jours, pris la vie de près de 3500 habitants, elle qui en comptait 630 000. Elle s’arrêta d’elle-même au bout de quelques semaines, c’était 82 000 habitants de la capitale et des alentours qui étaient décédés.

On chercha des responsables et ces derniers furent tout trouvés. Une fois de plus, on accusa les faunes, cette petite population qu’on présenta comme des fauteurs de troubles, des traitres. Après tout, n’avaient-ils pas tous de la famille parmi les séparatistes ? On leur avait volés leurs ressources, leur territoire, ils étaient forcément les coupables. Ils n’avaient pas des mœurs comme les autres, eux, si vils, toujours affilés aux tâches les plus basses et aux métiers les plus humiliants.

C’était un discours facile mais qui fonctionna tout de même en cette période de deuil, car après le chagrin, ce fut la colère qui prit place.

Ce qui suivit, ce fut la haine.

A la fin de l’épidémie, la communauté des faunes de Fraewall comprenait près de 7000 membres. Il y a eu des rixes, des maisons et des commerces brulés, les pillages. Un décret autorisa l’asservissement des faunes en cas de dettes, en cas de violences et de non-respect de la loi. Il fut interdit aux faunes de se regrouper, de sortir dehors après certaines heures. Ils n’avaient plus le droit de pratiquer certains métiers. La suite serait plus terrible encore et ces lois étaient envoyées dans tout l’empire. Même en fuyant, ils seraient traqués. Quant à Landsraad, l’enfer s’abattrait bientôt dessus.

Une seconde fois dans sa jeune vie, Atreya voyait son monde se détruire sous ses yeux. La décision, difficile mais la plus raisonnable, fut prise de quitter tout cela. Non pas seulement la capitale, ou l’empire, mais ce plan. Peu importe où ils iraient, cela ne pouvait pas être pire que ce qui les attendraient dans les semaines ou les mois à venir. Les voyages inter-plans étaient connus à Fraewall et dirigé par une académie de magie : l’empire avait placé des avants postes dans certains d’entre eux : il y avait ceux où des échanges étaient possibles, ceux à éviter et ceux dont on ne revenait pas.

Parce qu’elle et son mari avait eu l’occasion de se créer des contacts dans certaines hautes sphères, la décision fut prise, un soir, de partir. Avec quelques effets personnels, son enfant dans ses bras, c’est dans la nuit qu’elle quitta la demeure où elle se cachait depuis quelques temps. Accompagnée de ses parents, de deux de ses frères et de son mari, ils furent introduits à l’académie par un passage secret. Ils  n’étaient pas les seuls : certains mages de l’académie, conscient que la maladie provenait d’une autre source tout en ignorant laquelle, tentaient de faire passer secrètement des faunes vers d’autres plans depuis quelques jours : tôt ou tard, ils savaient qu’ils finiraient par être découverts, mais ils étaient hors de questions pour eux d’assister à un génocide les bras ballants.

Il est difficile pour Atreya de se souvenir de la suite des événements. Elle n'a rien oubliée, mais poser des mots sur ces images est bien trop douloureux. Ce qu’elle pourrait vous dire, c’est qu’elle gardera probablement pour toujours la vision de son mari en train de maintenir la porte pour lui donner du temps. Les gardes, visiblement au courant des fuites, les avaient surpris tous pendant le « transfert », ne laissant pas la place à des adieux. Elle avait pu voir sa mère et ses frères s’échapper à temps par un portail avant qu’il ne se referme. Elle avait pu voir les mages défendre les trente, peut-être quarante faunes regroupés là dans l’espoir d’une vie meilleure.

Où étaient partis les autres ? Seraient-ils traqués là-bas aussi ? Atreya l’ignorait à ce moment-là, elle ne s’était guère posée de questions. Jamais de sa vie elle ne se souvenait avoir courue de la sorte. Quand les gardes défoncèrent la porte où elle s’était réfugiée avec son père et son mari, et qu’elle plongea dans un portail ouvert, au hasard, elle ne se posa pas davantage de questions. Il n’y avait pas de retour pour celui-ci, son choix était définitif. Elle le savait, les gardes le savaient et aucun n’irait poursuivre une simple faune dans un endroit inconnu pour répondre à un ordre. En tuer par contre.. Son dernier coup d’œil lui permit de voir avec effroi son mari capturé, tête à terre et une lance sur la gorge, alors qu’il lui ordonnait de fuir, pour sa vie, et pour celle de leur fils. Son père gisait sur le sol, mort, sans doute en essayant de faire gagner du temps à sa fille en se sacrifiant. C’était un acte stupide, inutile même. Mais c’était un acte de courage et d’amour.

Pas même le temps de se dire au revoir, pas même le temps d’emporter un souvenir, pas même le temps de se dire adieu. La dernière vision qu’elle aura eu de son monde avant qu’il ne s’écroule sous ses yeux, était l’injustice réservée aux siens et la démonstration de courage de deux hommes, pas plus forts, pas plus intelligents que d’autres, pour sauver une simple une femme et un bébé qui comme tant d'autre ne survivrait peut-être même pas à sa première année de vie.

Peu importe où elle arriverait. Atreya savait maintenant qu’elle devait apprendre à se méfier de la tranquillité et de la quiétude. Et que par-dessus-tout, ils n’étaient pas des faibles.

Payne Sciarri

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Message par Daezur Lun 29 Sep 2014 - 14:17

Bonjour Payne,

Excellent background, la ville de Fraewall sur l'autre plan est riche et plaisante. Rien de plus à dire sinon que le personnage est validé avec les honneurs :-)

A bientôt sur la sim.
Daezur
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