Les Monts Brumeux
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Ondin (Sirène et Triton)

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Ondin (Sirène et Triton) Empty Ondin (Sirène et Triton)

Message par Daezur Lun 21 Juil 2014 - 13:31

Les Ondins (Sirènes et Tritons)

L'origine des Ondins


Les archives elfes recensent pour la première fois la présence d'ondins dans la région des Monts Brumeux il y a près de quatre mille ans, mais la véritable origine du peuple ondin reste un mystère. On sait des rares témoignages ces derniers que le berceau de leur civilisation repose loin au Sud.

Le terme « Sirène » est parcellaire : bien avant leur venue dans les Monts, et pour des raisons inconnues, le peuple Ondin se scinda en deux groupes, l’un désireux de remonter le continent d’Euron en s’implantant dans les littoraux et l’autre ne se résolvant pas à quitter leurs demeures bâties dans les faibles profondeurs océaniques, à quelques jours de distance au plus des rivages.

Ce schisme provoqua les appellations de Sirènes pour les nomades et de Triton pour les sédentaires. Ces surnoms sont génériques, les intéressés se nomment entre eux les Ikans (Sirènes) et les Ruahatus (Tritons). Il s’agit d’une seule et même race, même si les environnement de vie différents ont, au cours des siècles, induit des particularités physiques propres à chacun.

Pendant longtemps, la présence des ondins s'est cantonnée à des petits groupes ou des membres isolés, vagabondant dans les eaux près des littoraux et entretenant des rapports sporadiques avec les autres races. L'espèce s'est durablement implantée dans les Monts Brumeux il y a cinq siècles à peine, à l'occasion de l''une grande migration depuis les mers du Sud.

Leur civilisation, telle qu’on la connait le mieux, est organisée en cités marines sur les littoraux pour les Sirènes, dans les faibles profondeurs pour les Tritons, chacune régnant sur un territoire ; l'ensemble est loin de couvrir tous les rivages.

On ne trouve des ondins partout et, contrairement à certaines rumeurs superstitieuses, ils ne sont pas les maîtres de l'océan (tout au plus peuvent-ils se targuer d'être adaptés à sa survie). Ce dernier est si vaste, puissant et insondable, que nul ne peut prétendre en maîtriser la nature et en connaître tous les mystères. Le peuple marin lui-même le reconnait implicitement, avouant à qui le demande qu’aucune de leur cité n’est implantée au cœur de l’océan, les littoraux n’étant jamais très loin (moins d’une semaine de nage).

De part sa nature marine, la race subvient à ses besoins de manière parfaitement autonome et se montre généralement discrète. Néanmoins, leur nature curieuse pousse beaucoup de ses individus à entretenir des contacts avec les espèces voisines des rivages, voire à visiter les terres via les cours d'eau ou lors de brèves escales au sol.


Les particularités des ondins

Le peuple ondin arbore la queue de poisson caractéristique, bien que la taille puisse différer quelque peu. De la tête jusqu'à l'extrémité des nageoires, un ondin mesure généralement le mètre-quatre-vingt, pouvant cependant aisément dépasser les deux mètres. Néanmoins, la partie supérieure (torse et tête) conserve toujours une dimension que l'on peut qualifier d'humaine.

Peau écailleuse aux couleurs et motifs différentes, bronches apparentes, mains palmées, ailettes aux bras, oreilles altérées... sont autant de caractéristiques susceptibles de se retrouver chez un ondin, même si un individu n'est pas obligé de toutes les posséder.

Enfin, leur organe vocal est particulièrement puissant et peut produire des sons d'un timbre intense ou harmonieux. La voix leur permet de communiquer entre eux ou avec la faune maritime, mais aussi pour se distraire. Beaucoup d'ondins s'adonnent en effet au chant, donnant lieu à de véritables récitals ravissant, ou impressionnant, quiconque les entend (sans qu'il n'y ait rien de magique à cela).

Fait très peu connu en dehors de leur race, leur lien avec l'océan s'exprime aussi de manière beaucoup plus sombre. Les ondins ne voyagent jamais à plus d’une semaine des littoraux : trop s'avancer vers les profondeurs des Grands Océans emplit leur coeur d'une terreur froide et instinctive qui les pousse à rebrousser chemin.

A ce cadre général s’ajoutent les particularités des deux familles générales qui composent la race des Ondins.


Les Sirènes (Ikans)
Le haut du corps d’une sirène est le même qu’un humain, peau claire et non écailleuse, torse bras et tête ressemblant de loin à ceux d’un humain ; néanmoins, un examen attentif révèle leur vraie nature.

Une sirène est généralement de nature sensible, voire à fleur de peau. Cela explique leur humeur tour à tour curieuse, avenante, méfiante, charmeuse, renfermée, farouche... qui peut désorienter les personnes non avertis et vaut aux intéressées une réputation d'imprévisibilité - comme l'océan -.

Cette hypersensibilité changeante leur vaut d'être relativement désinhibé socialement, connaissant alors peu de tabous comparativement aux autres peuples. Elles n'en oublient cependant pas pour autant la politesse et le respect, reconnaissant que ce sont des conventions nécessaires pour assurer un dialogue apaisé avec autrui et y voyant même un manière supplémentaire de plaire, ce qui flatte leur égo.


Les Tritons (Ruahatus)
Les Tritons  ont un corps couverts d’écailles aux couleurs plutôt foncées, une queue généralement plus longue et sont physiquement plus imposants que les Sirènes. Ces différences tiennent au lieu de vie des Tritons, dans les relatives profondeurs ou la lumière du soleil est plus faible.

La mentalité des tritons se veut plus grave que celle des sirènes, leur mode de vie, plus proche de la grande mer, les confrontant à une faune et flore moins hospitalières ; ce qui explique le caractère plus rugueux, organisé et survivaliste des communautés de Tritons par rapport à celles des Sirènes. De fait, ils se montrent rapidement méfiants envers ce qu’ils ne connaissent pas et plus prompts à sortir les armes – à cet effet, l’entraînement martial est présent dans la vie d’un Triton -.

Enfin, le peuple Triton n’est pas sans une certaine spiritualité, les communautés connaissant un certain nombre de cultes qui régissent la vie quotidienne et les aident à appréhender le mystérieux océan dans lequel ils vivent. Cet austérité religieuse, que l’on retrouve à un niveau moindre chez les Sirènes, est aussi une conséquence directe de leur plus proche proximité avec l'océan, qui les met plus souvent face au Tourment que leurs congénères Sirènes.


Le Tourment


Le Tourment est la malédiction des Ondins, Sirènes comme Tritons. Des pensées tentaculaires envahissent l’esprit d’un ondin et le change pendant plusieurs heures, jours, voire semaines.

De notoriété publique dans le peuple aquatique, un ondin Tourmenté n'est plus lui-même; quelque chose dans la partie sauvage de l'individu a pris le dessus et ce dernier ne répondra plus en fonction de son expérience, son éducation et sa morale mais uniquement de ses bas instincts.

Quand un ondin est Tourmenté, ses congénères s'allient pour l'isoler, sinon l'enfermer. Malheureusement, il arrive qu'un Tourmenté ne soit pas contenu ou échappe au contrôle des siens, errant dans le but d'assouvir ses macabres envies. Ce sont de tels accidents qui ont alimentés les récits de marins relatant des sirènes attirant des matelots pour forniquer avec, les entraîner par le fond, les dévorer vivants... ou tout cela à la fois. Un ondin se souvient de façon lacunaire de son comportement et de ses pensées en tant que Tourmenté, comme si on esprit bloquait ses souvenirs pour devenir fou.

Ces agissements ternissent évidemment l'image des Ondins auprès des autres peuples, mais le plus horrible à leur sens reste quand un Tourmenté s'en va vers le Grand Océan : on prie alors avec la plus grande ferveur pour son âme, et aussi pour qu'il n'en revienne pas.

Un Tourmenté qui s’est abîmé dans le gros océan et en ressort n’a plus rien d’un ondin mais est appelé un Profond. Mutilé, défiguré, muté, méconnaissable, le Profond n’est qu’une horrible masse au rire strident et à l’appétit vorace, macabre reflet parodique de la prestance de l'être qu’il était. Ces Tourmentés qui n’ont pas pu être sauvés et reviennent sont la cause de traumatismes profonds dans la civilisation ondine, cristallisant en elle toute la peur panique d’un océan malveillant et haineux cherchant à les vomir. Aborder le sujet d’un Profond est un tabou monolithique chez les ondins : la seule façon de l’évoquer est de passer par les images religieuses – le discours prend alors une teinte mythologique qui permet de maintenir un semblant d’illusion de sécurité -.

On ne sait pas exactement d’où provient le Tourment, sinon qu’il est un fait avéré qu’il tire sa source des profondeurs abyssales du Grand Océan. Malheureusement, plus un ondin s’approche du mystère et plus une horreur viscérale et inexpliquée l’envahit, ce qui a tendance a bloquer les recherches dans ce sens. Au fil des âges, quelques expéditions de Tritons en direction de l’océan ont eu lieu, se soldant toutes par une disparition des concernés – ou leur retour sous une forme grotesquement impie.

Ainsi, au quotidien comme dans les moments forts, en bien comme en mal, l'existence des ondins est dicté par l’Océan, tantôt bienfaiteur, tantôt tyran, sans qu'ils ne le comprennent vraiment. Cette conception des choses amènent les ondins à donner une dimension mystique à l'Océan, avec sa chaîne de légendes, de peurs et de tabous le concernant.


Les Ondins et la magie

La pratique de la magie chez les Ondins s’exprime à travers la prêtrise ou une forme de druidisme adapté à un environnement marin. Il s'agit donc de magie sacrée, celle qui use l'Aura, à savoir la trame d'énergie émise par les êtres vivants,via des figures déifiées ou spécialisée dans les domaines aquatiques et des formes curatives peu répandues à la surface (mais pas forcément plus puissantes). Comme de raison, le plan religieux de la société ondine est fortement  influencé par l'Océan.

La magie profane, ou des Vents de magie, est quant à elle strictement interdite et est sujette à la peine capitale. Cette virulence dans le déni de cette magie est appliquée car il a été fait état que la Malice, ces effets chaotiques qu'un magister peut provoquer sans le vouloir, aurait le fâcheux effet de favoriser la venue du Tourment chez les ondins présents. Les théories quant à ce fait sont au mieux incomplètes.


Conseils d'interprétation

- Tritons et Sirènes appartiennent à la même race, les Ondins. Il existe quelques différences physiques mineures et d'autre socio-culturelles, mais les deux peuples se reconnaissent volontiers comme issus de la même espèce. A titre de métaphore, il y a autant de différences entre un Triton et une Sirène qu'entre un Japonais et un Viking à l'époque médiévale.

- Vous ne pouvez pas jouer un Profond. Ce dernier représente un être qui a perdu son âme et dont le corps a été modifié au-delà de l'entendement. Cela dit, passer d'Ondin à Profond peut représenter une "belle mort" d'un personnage.

Ondin (Sirène et Triton) Mb_tri10
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