Les Monts Brumeux
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Raven

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Message par Raven. Ven 3 Oct 2014 - 13:47

Nom du compte SL : Sigryd
Nom du personnage : Raven
Race : Vampire
Lieu de naissance : Les Monts Brumeux
Âge : 25 ans

Connaissances : alchimie et calygraphie (sait concocter certaines encres et écrire)
********************************************************************************

D’aussi loin que je me souvienne j’avais souvent été seule, dormant dans les étables ou les bergeries et volant de quoi me nourrir, on apprend vite à se débrouiller et parfois des « grands » vous prennent en amitiés et s’occupent de vous. Sans doute prise de pitié pour la petite louve solitaire, surnom dont m’affublaient les gens du village, une vieille femme m’avait accueillie, me donnant à manger et une place auprès du feu. Avec le temps Mathilde était devenue comme ma mère, elle commençait par m’apprendre à lire et à écrire puis me transmettait petit à petit un peu de son savoir. En échange je l’aidais à faire ce que son âge ne lui permettait plus. Elle connaissait les plantes, les racines et toutes les manières de les préparer pour en faire des tisanes, des potions et des onguents. Parfois elle en faisait de l’encre avec lequel elle rédigeait des parchemins que des gens venaient chercher en échange de quelques pièces.  Attentive, j’apprenais et ma mère d’adoption me laissait découvrir beaucoup par moi-même, d’après elle la découverte étant la meilleure des méthodes d’apprentissage. Elle avait raison, je progressais rapidement. Il s’en était passé du temps entre le moment où la gamine de 13 ans avait été recueillie et la jeune femme de 23 ans que j’étais devenue.

Le temps s’écoulait, heureux jusqu’à cette terrible nuit. Je rentrais après avoir ramassé quelques plantes nécessaires à la réalisation de potions. Des éclats de voix provenaient de la maison, contrastant avec le calme habituel. J’accélérais le pas et rentrais.  Un homme tenait Mathilde, la secouant en criant. Elle se débattait et tentait de le calmer mais l’homme semblait dans une rage folle

Je prenais la première chose qui me tombait sous la main, un pilon qui nous servait à piler et réduire les ingrédients pour nos mélanges. Il n’était plus question de parler, j’allais le frapper. Mathilde me vit arriver et elle me cria de partir mais je n’allais pas l’abandonner en aussi mauvaise posture. Je fonçais sur l’homme et c’est lorsqu’il se tourna vers moi que je compris….un vampire ! Avant que je ne l’atteigne il m’avait balayé d’un mouvement de son bras droit. Je volais littéralement contre une étagère où nous déposions nos fioles une fois terminées. Quand je relevais la tête j’entendais celle qui avait été ma mère d’adoption pousser un cri bref alors que le vampire lui brisait la nuque. J’étais horrifiée, il arrivait droit sur moi, c’en était fini. Je lui jetais les flacons que je prenais sur le rayonnage, vite, sans réfléchir, défense dérisoire… L’une des fioles en verre explosa libérant un liquide et une vapeur verdâtre qui firent hurler le vampire mais déjà il était sur moi et plantait ses canines dans mon cou. Je me sentais faiblir, je ne pouvais même plus frapper mon agresseur. A un moment j’eu conscience que le vampire ne me tenait plus, il était affaissé sur moi. Réunissant mes dernières forces je le repoussais et voyais son visage aux traits déformés, sa peau semblait fondre sous l’effet de la substance verdâtre. Ce fut ma dernière vision avant de sombrer doucement vers ce qui devait être ma non mort.        
   Lorsque je reprenais conscience j’espérais que tout cela n’avait été qu’un cauchemar mais rien n’avait changé, le corps de Mathilde gisait plus loin et celui du vampire était toujours là…

Sans réfléchir, guidée par une pulsion que je ne pouvais réprimer je plantais mes dents dans une partie intacte de son corps et buvais de son sang. Des situations, des endroits, des visages m’apparaissaient, j’étais effrayée, je n’osais comprendre ce qu’il m’arrivait…j’étais devenue une créature de la nuit, celles dont on racontait tant d’horreurs dans les contes et les légendes.

Une fois repue je prenais conscience que j’avais retrouvées mes forces et ma sensibilité aux odeurs, aux bruits étaient beaucoup plus développée. J’avais aussi cette sensation que je devais quitter les lieux rapidement, je n’aurais su dire pourquoi mais j’en étais sûre. Je finissais de repousser le vampire avec une étonnante facilité, ma force semblait s’être décuplée. Je prenais un sac et emmenais le plus de potions possible, le vieux grimoire où Mathilde couchait chacune de ses recettes et de ses découvertes, des parchemins ainsi que quelques vêtements. Je déposais un baiser sur le front de la vieille femme au grand cœur qui avait recueillie la sauvageonne que j’étais puis je sortais sans me retourner, je devais partir. Je me dirigeais d’instinct vers une zone que je connaissais, au cœur de la forêt, un cabanon de chasse s’y trouvait, à l’abri de tous regards, si j’étais vue ainsi, mes voisins d’autrefois n’hésiteraient pas à m’exécuter. Je savais d’instinct que je devais éviter la lumière du jour et j’avais décidé d’attendre la nuit suivante pour m’éloigner du village, il y avait un bourg à quelques lieues, là-bas personne ne me connaissait et j’éviterais autant que possible les habitants.
Je somnolais, faisant défiler dans ma tête ces dernières années, depuis que Mathilde m’avait recueillie. J’avais peur de perdre ces souvenirs au fil du temps et je m’y raccrochais.

La journée passait et je me concentrais sur les odeurs et les bruits des êtres et des choses qui m’entouraient. Cet état de vampire comptait quelques avantages et non des moindres mais je pressentais que mes rapports avec le monde des vivants serait compliqué. D’ailleurs comment est-ce que j’allais me nourrir ? J’allais devoir tuer pour me nourrir…comment les vampires faisaient-ils pour faire face à toutes ces choses si nouvelles et perturbantes qui allaient devenir mon quotidien ?

Ah oui…peut être que les autres n’étaient pas transformés par erreur par un vampire assassin qui avait juste manqué de temps pour achever sa besogne. J’étais furieuse contre lui, tout n’aurait-il pas été plus simple si j’étais morte comme Mathilde ? Assurément mais telle était ma destinée.

   Une fois la nuit tombée, aux aguets, je prenais la route, ma vue était devenue perçante même de nuit je voyais au loin, de façon précise, je ne pus retenir un rictus, encore un cadeau de l’ami vampire. Chemin faisant je rencontrais nombre d’animaux, je sentais leur odeur mais aussi battre leurs cœurs et pulser le sang dans leurs veines. Du sang, une envie impérieuse me prenait, je devais me nourrir. Un solide chevreuil broutait paisiblement, avant qu’il n’ait réagi j’étais sur lui et lui plantais mes crocs dans la gorge là où la jugulaire palpitait. Je savais que les vampires se nourrissaient de sang humain et je me doutais qu’il était certainement plus adapté à mes besoins mais je n’étais pas prête. Pour cette nuit j’étais rassasiée, je reprenais ma progression. Une fois aux abords de la bourgade,  il ne me restait plus qu’à trouver un endroit pour m’y cacher avant la levée du jour. Je ne pouvais résister à l’envie de m’approcher et d’entrer dans le bourg. Je me guidais aux bruits qui venaient de la taverne, des rires, des chants et les gloussements des filles de salles. Je restais encore un moment à observer  la vie de ces gens d’un monde dont je ne faisais plus partie et je repartais sans un bruit.

Je me mettais en quête d’un abri. Une barrière rocheuse se dressait à une demi-lieue de la ville. J’en faisais le tour et trouvais derrière un épais taillis une faille qui, après m’y être faufilée s’élargissait pour former une grotte. J’étais ravie d’avoir trouvée cette tanière qui me permettrait de me soustraire à la vue des vivants. Après le logis, il me fallait savoir comment me nourrir, le sang animal pourrait-il me repaitre ? En ce cas pourquoi les vampires s’attaquaient ils aux humains ? Par malice ? Pour le plaisir de chasser une proie sensée être intelligente ? Dans ce cas est ce que je deviendrais moi aussi au fil du temps un monstre sanguinaire prenant plaisir à tuer des vivants ? Tant de questions mais pas l’ombre d’une réponse… Je passais la journée à dormir sans que le moindre bruit ne vienne me troubler.  Une fois la nuit tombée, je me mettais en quête de nourriture. J’envisageais différemment le fait de mordre un humain, ça ne me semblait plus aussi écœurant…je sentais que quelque chose en moi avait changé… Je me dirigeais vers le bourg, instinctivement, je voulais m’approcher des vivants, une envie folle m’y poussait. Comme la veille les bruits de la taverne, les rires, les chants et les odeurs mais plus loin, une aura, des prières murmurées et des sanglots. Intriguée je filais dans cette direction. Une église…je me faufilais à l’intérieur, je les voyais, cinq hommes, quatre étaient de dos et un faisait face aux autres, un prêtre. Un autel, une femme était attachée dessus, c’est elle qui pleurait. Je ressentais sa tristesse, elle était paniquée par l’idée de la mort. L’homme lui ordonnait d’avouer qu’elle était une sorcière. Elle se défendait mollement, il l’avait droguée, elle s’en rendait compte et y pensait et…et moi je lisais ses pensées comme un livre ! Je sentais l’excitation de l’homme qui montait, il allait la tuer. Il ordonna aux autres de la tenir fermement et empoigna une dague. Sans plus réfléchir je fondais sur eux, j’attrapais le premier et lui brisais le cou en vrillant sa tête avec une facilité déconcertante, les trois autres se retournèrent et s’avancèrent vers moi, bras levés, menaçants. Avec la rapidité d’un éclair j’attrapais un bras, attirant l’homme pour lui planter mes ongles dans la gorge, je repoussais d’un coup au torse le plus proche qui se fracassa la tête sur la pierre de l’autel en tombant à la renverse et je sautais à la gorge du dernier. Je relevais la tête alors que la jeune fille poussait un cri étouffé et la terreur l’envahissait. Le prêtre avait ouvert la gorge de la malheureuse, j’étais ivre de colère, je fonçais sur lui mais il m’arrêta avec un flux de puissance aveuglant provenant d’une bague. Il usait de sorcellerie et je comprenais alors qu’il était puissant, je devais m’enfuir et réfléchir à la meilleure manière de le terrasser. Il n’y avait plus rien à faire pour la jeune femme, je partais la rage au ventre. Je la vengerai… Je retournais dans ma tanière, je me sentais responsable de la mort de cette fille, j’avais manqué de rapidité, je n’avais pas attaqués les hommes dans l’ordre où j’aurais dû le faire. Le plus dangereux d’abord, les autres n’étaient que des brutes sans intelligence, ils se seraient jetés sur moi mais le prêtre lui était un être fourbe à l’esprit tordu. Je devrais me méfier de lui. Je passais la fin de la nuit et une partie de la journée à repenser à ce qu’il s’était passé, les pensées du religieux me hantaient, il accusait de sorcellerie une personne qui était innocente mais lui en avait usé pour me repousser… Sous son costume d’homme d’église il était l’un des plus mauvais hommes que j’avais rencontré. Je n’avais pas pu me nourrir et je le ressentais, je m’endormais me promettant de le faire dès le lendemain coûte que coûte.

Je m’éveillais en sursaut, j’entendais approcher une foule qui avançait en criant « à mort le monstre, au bûcher la vampire», je n’avais aucun doute, une battue était en cour... Le prêtre avait réagi vite, il voulait me supprimer avant que je ne prenne l’initiative. Il faisait preuve de malice, j’avais beaucoup à apprendre, je n’étais pas habituée à cette violence et des hommes comme lui avaient menée leur vie dans le mensonge et le crime. Je devais évoluer et abandonner toute conscience, repousser le peu d’humanité qu’il me restait. Mais pour l’instant je devais fuir. Le jour était levé, par chance des nuages cachaient le soleil, je devais rejoindre les profondeurs de la forêt le plus vite possible.
Je pensais être assez loin, j’avais parcourue au moins deux lieues. Je notais que mes sens étaient diminués dans la journée, ceux-ci n’étaient en rien comparable à l’acuité dont je bénéficiais la nuit. Croyant que les vivants avaient abandonné toute idée de m’attraper, je replongeais dans mes pensées. C’est au dernier moment que je repérais le galop qui s’approchait. Le prêtre, juché sur le dos d’un cheval me regardait un mauvais sourire aux lèvres, avec lui deux autres cavaliers. Je savais que je n’avais pas la force de la nuit passée et je soupçonnais l’homme de le savoir aussi. Les chevaux étaient nerveux en ma présence, naseaux palpitants, oreilles couchées, une idée me traversa l’esprit. L’homme promit d’offrir à ses ouailles le spectacle d’une vampire brûlée sur un bûcher, je ne répondais pas, le laissant penser que j’étais battue. Malgré l’épaisseur de la forêt et la couverture nuageuse, je me sentais très mal, étouffant de chaleur. Les cavaliers approchèrent non sans mal, les montures cherchaient à me fuir. Arrivés à quelques mètres de moi je poussais un cri perçant dont la puissance me surprit moi-même. Les chevaux se cabrèrent, projetant les hommes au sol. Je n’étais pas en mesure de profiter de la vulnérabilité du mage et de ses comparses, trop faible, je puisais dans mes dernières forces pour m’échapper, il leur faudrait du temps pour retrouver leurs montures et revenir. A la sortie de la forêt une rivière, je décidais de plonger ajoutant une difficulté supplémentaire à mes poursuivants. L’eau atténuait grandement l’effet de chaleur, je descendais plus profond sans ressentir le besoin de respirer, encore un avantage non négligeable de mon état de vampire. Je descendais au fond, m’installant dans des racines pour ne pas être emportée par le courant. Là ils ne viendraient pas me chercher et je pourrais me reposer.

Je ne saurais dire combien de temps j’avais dormi mais je devais rapidement trouver de quoi me nourrir. J’attendais que la nuit tombe et je sortais de l’eau pour me mettre à la recherche d’une proie. Je continuais à m’éloigner de Dragovar en cheminant vers le nord. Après avoir marché une dizaine de lieues j’entendais des cris et le fracas des armes, on se battait non loin. Je m’approchais jusqu’à voir une bande d’humains batailler contre des lycans. Je grimpais dans un arbre pour observer ce combat auquel je n’avais pas l’intention de participer. J’attendais seulement l’occasion de pouvoir me nourrir sur un des humains mourant ou tout juste tombé. Je n’attendais pas longtemps, un mâle lycan brisa la nuque d’un des humains et fonça sur une autre cible sans s’occuper de l’homme tombé. Je tirais le cadavre à l’écart et je plantais mes crocs dans ce corps encore chaud et me repaissais de son sang. Je reprenais mon chemin, veillant à ne pas être suivie et recherchant mon prochain abri. J’arrivais devant une bâtisse magnifique, déserte avec un panneau portant les inscriptions suivantes « fuyez, famille décimée par la peste ». Cet endroit était fait pour moi, aucun humain ne viendrait ici… Je m’installais et y passais quelques jours, me nourrissant d’un cerf, d’un bandit de grand chemin qui avait vu en moi une faible jeune femme et une proie de choix. Par jeu j’avais joué l’apeurée un moment, le laissant s’imaginer ce qu’il aurait pu faire de moi, puis je lui avais sauté à la gorge. Je n’étais pas prête à me nourrir du sang des innocents mais sur des crapules je n’avais aucun scrupules, je me décidais donc de traquer cette engeance. Jour après jour je poursuivais ma route toujours plus au nord, cachée le jour et progressant à la faveur de la nuit. J’avais vus de nombreux soldats, traversés des champs de batailles jonchés de cadavres que des gueux venaient piller. Je n’imaginais pas que la guerre ravageait des terres qui n’étaient qu’à quelques jours de cheval du village où j’avais passé mon enfance.

J’arrivais en vue d’un royaume verdoyant, une bâtisse imposant se découpait. Je ressentais la présence d’autres vampires. J’observais pendant deux jours encore puis je me décidais à m'approcher. Qui sait, peut-être que mon errance allait s’arrêter ici…

Raven.

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Message par Daezur Sam 4 Oct 2014 - 17:44

Bonjour Raven,

Très bon background, plaisant à lire, personnage validé dans l'ensemble Smile

Quelques précisions cependant :

- la lecture dans les pensées est impossible sur les Monts, cf. le règlement sur la magie.

- se nourrir n'entraîne pas automatiquement la mort de la proie (tout dépend de la quantité de sang que tu prends) : cela pour empêcher de provoquer des morts de Personnage-Joueur si tu les mords.

- Le rythme des "repas" est à ton appréciation, mais tu n'es pas obligée de le jouer chaque nuit (tous les quelques jours ou un rythme hebdomadaire sont envisageables). Tu n'es pas non plus obligée de te nourrir exclusivement sur des PJs (tu peux considérer que tu t'en prends parfois à des animaux ou des PNJs, genre un ivrogne ou un boulanger aux fourneaux avant l'aurore, le temps de prendre quelques gorgées sans le tuer - et sans laisser particulièrement de trace au cou -).

- Sans entrer dans la chasse aux PJs, RP parlant les vampires ne sont pas bien vus du tout et annoncer ta nature pourrait t'amputer de certains endroits et de pas mal de RP. Ainsi, je suggère de mettre "Humain" dans le titler (c'est autorisé pour les Lycans et les Vampires) afin de ne pas porter en étendard ta vraie nature et ne pas donner la tentation à certains joueurs de faire du métagaming (c'est évidemment interdit mais cela n'empêche pas les choses d'arriver).

- Je rebondis sur les noms de lieux que tu as cité en te précisant que tu parles d'un autre plan - ou univers parallèle - qui était le plan natal de Raven, mais ce dernier a atterri aux Monts Brumeux et ne peut pas en réchapper cf. la Genèse.

Pour aller à l'essentiel, ton personnage roleplay peut provenir d'une autre sim ou en avoir connu plusieurs mais ne pourra en roleplay voyager à nouveau de la sorte et faire des allers-retours entre plusieurs sims. Cette règle est faite afin d'assurer la cohérence nécessaire à notre sim. Bien entendu, tu es parfaitement libre en tant que joueur d'aller où tu le désires avec ton avatar.

Je demeure disponible pour répondre à toute question.
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